lettre d’une amie

Aude… Ce prénom m’évoque sensibilité et douceur… Ça lui va bien, mais c’est impersonnel.

Très vite alors, j’ai préféré l’appeler Biche, une façon de cristalliser mon attachement. Car on s’attache vite à elle et à son petit brin de folie. Mais quand je pense à elle, ça m’évoque surtout et avant tout l’Amour. Parce que de l’amour, elle en a à revendre, toujours avec compréhension, empathie et tolérance. Je pourrais m’arrêter là que tout serait dit  : DE L’AMOUR. Entre nous. DE L’AMOUR. À donner. À recevoir.

Mère d’un petit gars Kaël, et de sa petite sœur Loubljana, elle met du cœur à l’ouvrage. DE L’AMOUR. Entre eux. DE L’AMOUR. À donner. À recevoir. De son envie de maternité, à l’éducation de ses enfants, en passant par son projet de naissance ou d’allaitement. Je l’ai vu penser son projet de naissance comme rien d’autre auparavant, avec un réel engagement. Malgré les doutes et les peurs que nous connaissons tous, elle avance à son rythme, toujours en quête de SA vérité, avec indulgence envers ses proches, ses enfants, et elle-même. Dans ce chemin qu’est la maternité, je crois qu’elle aurait parfois aimé plus d’écoute et d’empathie de la part des gens qui l’entourent ou de ceux qu’elle a simplement croisés. Peut-être parce que chez elle c’est naturel.

Alors, oui, quand elle m’a parlé de son projet, devenir doula… J’ai d’abord cherché de quoi il s’agissait car ça m’était inconnu. Puis tout m’a paru évident. J’ai eu l’impression de lire mon amie. Ses qualités, son intérêt pour l’être humain et la maternité, et même son expérience de vie avec ses joies, ses frustrations et ses doutes, tout fait écho à ce que ce métier semble incarner. Pour moi, son amie, c’est une évidence. Elle ne peut que vouloir en être  : aider les autres, faire vivre ses qualités,
faire valoir ce beau métier qui doit avoir tant de sens pour elle et faire écho en elle.
Si elle y parvient, je crois qu’elle pourra dire avoir trouvé sa place.